Avis Flash

Bonjour à tous,

Hier, Muse donnait son quatrième concert consécutif à Bercy (enfin, l'Accor Hotel Arena...), pour le Drone Tour 2016. J'ai eu la chance de pouvoir assister au show, et voilà en quelques mots mon ressenti 24 heures après.

Tout d'abord, voilà la setlist :

1 - Psycho
2 - Dead Inside
3 - Hysteria
4 - Butterflies & Hurricanes
5 - The 2nd Law - Isolated System
6 - The Handler
7 - Map of the Problematique
8 - Supermassive Black Hole
9 - Starlight
10 - Madness
11 - Blackout
12 - Reapers 
13 - Time is Running Out
14 - Uprising
15 - Mercy
16 - The Globalist
17 - Take a Bow
18 - Knights of Cydonia

Je vais donc ommencer par le gros regret : aucune chanson des albums "Origin of Symmetry" et "Showbiz" n'a été joué. Ce qui veut dire pas de "Plug in Baby", ou de "Citizen Erased". Dommage, ils les ont joué la veille...

Cela étant, je ne suis malgré tout pas déçu de la setlist, car des chansons que je n'avais pas eu la chance de voir jouer en concert depuis bien longtemps ont été jouées. Je pense à des classiques comme Blackout, ou Butterflies & Hurricanes. On remarque ainsi que l'album "Absolution" est étonamment bien représenté.

En bref, la setlist est très bonne, même si elle aurait été perfectible à mon goût.

Passons maintenant au spectacle en lui-même. Et là, je vais être beaucoup moins mesuré. Les effets scéniques de la tournée précédente étaient déjà impressionnants, mais ce n'était rien du tout comparés à ceux de cette tournée. On en prend plein les yeux (et les oreilles bien sûr). Entre les drones qui volent au dessus de nos têtes, les voiles sur lesquels sont projetés des animations à l'imagerie puissante (fin du monde, invasion d'androïdes et autres thèmes chers au groupe), les effets de lumière ou Matt qui court partout, on ne sait plus où donner de la tête. C'est réellement bluffant. Je pense par exemple à la mise en sène très inspirée de "The Handler", lors de laquelle des mains géantes semblent animer comme des marionnettes Matt et Chris.

Pour terminer, un petit mot sur la scène, qui est juste géniale. Elle est placée au milieu de la fosse, avec deux bras latéraux, et la partie centrale tourne sur elle-même. De cette façon, à quelque endroit de la fosse que l'on soit, on n'est jamais à plus de 10-20 mètres de la scène. Les conditions sont réellement idéales pour profiter du show.

En résumé, un concert mémorable pour ma part, comme toujours avec Muse à Bercy. L'acoustique et la proximité avec les artistes rendent l'expérience exceptionnelle, et le show est incroyable. Vivement le prochain concert pour voir ce qu'ils nous réservent encore...

Bonjour à tous.

Aujourd'hui, j'ai décidé de parler du dernier film de Steven Spielberg, à savoir le relativement discret "Cheval De Guerre".

Pour ceux qui ne le sauraient pas, le film raconte le destin plutôt exceptionnel d'un cheval au cours de la première guerre mondiale. Ainsi, le cheval est acheté par un fermier anglais, dont le fils se lie rapidement d'amitié avec l'animal. Malheureusement, un officier anglais réquisitionne l'équidé pour partir combattre en France. Lors de la première bataille auquel il participe, l'officier est tué et le cheval se retrouve alors aux mains des allemands. Commence alors pour lui une grande aventure au cours de laquelle son destin va se trouver lier à celui de nombreuses personnes et aux évènements de l'Histoire.

Après "1941", "Il Faut Sauver Le Soldat Ryan", "La Liste De Schindler", ou encore "L'Empire Du Soleil," on peut dire que filmer la guerre est devenu une seconde nature pour Spielberg. Au passage, je regrette qu'il semble délaisser de plus en plus le cinéma fantastique pour lequel il a accouché de tant de chef-d'oeuvre... Toujours est-il que, avec son expérience et sa maestria, les scènes de batailles (peu nombreuses), sont particulièrement réussies, même si elles ne sont pas aussi violentes et immersives que dans "Il Faut Sauver Le Soldat Ryan". En effet, là où "Il Faut Sauver Le Soldat Ryan" avait pour ambition de retranscrire toute la cruauté et l'absurdité de la guerre, "Cheval De Guerre" s'attache plus aux rapports d'amitié qui peuvent se tisser entre des individus même lorsque les circonstances ne semblent pas s'y prêter. A ce titre, le coeur du film est, de mon point de vue, la scène où un soldat britannique et un soldat allemand décident de s'allier temporairement pour sauver le cheval, empêtré dans du fil barbelé entre les tranchées des deux camps ennemis. Ainsi, malgré une photographie parfois magnifique, une musique très orchestrale signée John Williams, et certaines scènes spectaculaires, de part son sujet et le traitement de celui-ci, "Cheval De Guerre" est un film relativement intimiste, qui ira rejoindre "Amistad" ou "Always" dans la filmographie du réalisateur. C'est-à-dire des films qui ne sont pas dénués de qualités, mais qui ne sont sans doute pas assez marquants pour rester durablement dans la conscience collective. Et pourtant, dans l'exercice, Spielberg s'en sort admirablement. A la lecture du scénario, on pourrait vraiment craindre le pire. Comment, en effet, s'intéresser à un film dont le personnage central est un cheval ? De la même manière, certaines scènes supposées engendrer de l'émotion pourraient être amenées par le réalisateur avec ses gros sabots (sans mauvais jeux de mots...). Il est vrai qu'on les voit parfois arriver à trois kilomètres avec les violons et tout le toutim. Et pourtant...

Et pourtant, le tout fonctionne à merveille. On a les larmes aux yeux devant le destin tragique de certains protagonistes sur lesquels s'attarde le métrage durant quelques instants. A ce propos, il est d'ailleurs assez déstabilisant dans un premier temps de ne pas avoir vraiment de personnage principal pendant le film, mais l'on finit par s'y faire. C'est un peu comme si l'on avait plusieurs histoires qui s'enchaînent, avec pour toile de fond commune la guerre et le destin du cheval.

Pour finir, sans être un film incontournable de la filmographie de Steven Spielberg, "Cheval De Guerre" mérite vraiment que l'on s'y attarde. Il bénéficie de tout le savoir-faire du réalisateur et réserve son lot d'émotions, saupoudré d'un souffle épique rafraîchissant. Une bien sympathique parenthèse dans la carrière de Spielberg.

Ma note :

Bonjour,

Aujourd'hui, j'ai eu envie de vous donner mon avis sur un livre que j'ai acheté récemment sur le net. Etant un grand amateur de Stephen King, je n'ai pu résisté à l'envie de me procurer cet ouvrage lorsque j'en ai entendu parler sur le site du "Club Stephen King".

Ainsi, comme son nom l'indique, il s'agit d'un livre exhaustif récapitulant toute la bibliographie de l'auteur américain.

Ecrit par Alain Sprauel, et limité à 50 exemplaires, le livre a donc pour objectif d'énumérer tous les romans ou nouvelles écrits par le King en version originale. Mais ce n'est pas là le plus intéressant. Ce qui rend le livre indispensable pour tout collectionneur qui se respecte, c'est que, pour chaque oeuvre en version originale, l'auteur nous donne la liste de toutes les éditions françaises sorties à ce jour, avec tous les renseignements nécessaires, dont une reproduction en couleur de la couverture de chaque ouvrage.

Ainsi, sur 90 pages, tous les écrits du King sont classés par catégories (Romans et scénarios, Essais, Recueils, Novellas, Nouvelles, Poèmes...). Pour chaque catégorie, les oeuvres sont ensuite classées par année de sortie aux Etats-Unis.

Pour être parfaitement honnête, l'ouvrage, édité aux éditions du Boisgeloup, fait très artisanal. Néanmoins, il a l'avantage d'être intégralement en couleur. De plus, à ma connaissance, il n'existe pas d'ouvrage aussi exhaustif sur la bibliographie de Stephen King, notamment en ce qui concerne les innombrables nouvelles sorties au fil des années, qui constituent le casse-tête de tous les collectionneurs des oeuvres de l'auteur.

Rien que pour cela, ce livre est indispensable pour tous les amateurs de Stephen King.

Ma note :