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Test Flash

  • Test Flash : Atlantean (PC Engine)

    Bonjour à tous,

    Aujourd'hui, j'ai choisi de vous présenter un jeu un peu spécial. En effet, il s'agit d'un jeu PC Engine, le premier à sortir en Hu-Card depuis de très nombreuses années. Pour tout dire, il n'est pas facile de mettre la main dessus, mais j'ai reçu mon exemplaire cette semaine.

    Tout d'abord, voilà à quoi ressemble la bête :

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    Comme on peut le constater, l'illustration de la jaquette avant est correcte, sans être particulièrement jolie ou originale. Le livret est de bonne qualité, avec l'histoire du jeu qui est racontée sous la forme d'une petite bande dessinée. L'intérieur du boîtier ainsi que la Hu-Card ont été réalisé à l'aide d'une imprimante 3D. Cela donne je trouve une impression d'amateurisme, mais un travail amateur réalisé tout de même avec beaucoup de soin et de sérieux.

    Si l'on passe au jeu, maintenant, il s'agit d'un shoot'em up sous-marin, dont les niveaux sont divisés en trois phases :

    - On commence par repousser les vagues ennemies à l'aide de notre laser (ou des bombes qui sont en nombre limité). Il est possible de revenir en arrière, à l'instar d'un Fanatsy Zone. Le Game Over intervient lorsque l'on n'a plus de vies, ou lorsque les ennemis ont capturé un certain nombre de petits personnages. Il faut donc également défendre ces petits personnages qui se tiennent en bas de l'écran. Ce petit détail donne un peu d'originalité à ces phases de shoot.

    - La deuxième zone du niveau consiste à se frayer un chemin dans un champ de mine. Là, le scrolling est forcé, et ce sont donc les réflexes qui priment. La vitesse du jeu rend d'ailleurs l'esquive de toutes les mines particulièrement ardue.

    - Enfin, le niveau se termine par une bataille contre un boss.

    Concernant la jouabilité, rien à dire. Le vaisseau répond bien au doigt et à l'oeil. Les musiques sont plutôt sympas, et les graphismes corrects, sans être exceptionnels. Il est à noter que quelques bugs d'affichage et quelques ralentissements interviennent lorsque de nombreux ennemis sont présents à l'écran.

    Pour conclure, on peut dire que le jeu a un certain capital sympathie, mais qu'il souffre également de nombreux défauts, qui en font un titre parfaitement dispensable. Il y a de nombreux shoot'em up de qualité sur PC Engine, et celui-ci ne tient pas la comparaison face aux meilleurs titres du genre. D'autre part, le jeu est bien trop difficile, même en mettant la vitesse au minimum et le nombre de vies au maximum. Il reste néanmoins une curiosité à essayer, et un jeu qui n'est pas mauvais dans l'absolu.

    Ma note :

    Note pce 3 5

  • Test Flash : Captain Toad : Treasure Tracker

    ToadBonjour à tous,

    J'ai décidé aujourd'hui de faire le test flash d'un jeu WiiU. Cela fait désormais un peu plus d'un an que j'ai cette console, et il est temps je pense de vous faire un peu partager mon ressenti à son égard.

    Tout d'abord, la machine s'est dotée cette année de grands jeux, sur lesquels je reviendrai peut-être prochainement. Je pense entre autres à Bayonetta 2, Super Smash Bros. for WiiU, Mario Kart 8, et surtout Donkey Kong Country Tropical Freeze. En attendant la sortie en 2015 de quelques titres majeurs (Zelda, Xenoblade Chronicles X, Splatoon...), Nintendo nous propose un "petit" jeu dont ils ont le secret. En effet, Captain Toad n'est clarement pas un chef-d'oeuvre, ni un incontournable de la console. Néanmoins, il possède suffisamment de qualités pour justifier son achat.

    Je m'explique : le jeu possède plus de 70 niveaux (en fait, 63 + des niveaux bonus), à la difficulté variable. Dans chaque niveau, le but est d'atteindre la fin, matérialisée par une étoile qu'il faut attrapper. Dans chaque niveau, trois diamants sont également dissimulés, et il est obligatoire d'en récupérer un maximum pour pouvoir continuer à avancer dans le jeu. En fait, il faudra même tous les récupérer si vous voulez débloquer tous les niveaux bonus. En soit, les niveaux sont assez simples, ce qui rend le jeu accessible au plus grand nombre. Malgré tout, récupérer tous les diamants, et donc débloquer tous les niveaux, représente un challenge honnête, qui devrait vous occuper quelques heures. Sur ce point, le jeu est d'ailleurs plutôt adapté à des sessions de jeux courtes. On fait 4/5 niveaux comme ça, pour se détendre.

    Si l'on parle du jeu en lui-même, le gameplay de la majorité des niveaux est basé sur l'exploration d'un niveau en 3D, qu'il faut donc tourner dans tous les sens avec le gamepad. Certains passages sont dissimulés, et n'apparaissent que si l'on prend le niveau sous un angle précis. Il ne faut donc pas se précipiter. D'autant plus que les actions de Toad sont très limitées. Il ne peut pas sauter, ni frapper ses ennemis. Il peut juste porter des navets, ou actionner certains mécanismes. Certains niveaux tiennent plus du casse-tête, alors que d'autres sont plus orientés action. Il y a même des niveaux en chariot dans lesquels le but est de canarder tout ce qui bouge.

    Concernant l'aspect technique, les graphismes sont fins et châtoyants, parfaitement dans le style Nintendo. Les musiques sont également sympathiques, et l'on est bien face à un jeu qui s'inscrit dans l'univers de Mario. La jouabilité est irréprochable, et seuls de très légers problèmes de caméra sur 2 ou 3 niveaux peuvent ponctuellement perturber l'expérience de jeu. Si l'on reste dans les points négatifs, les boss sont seulement au nombre de deux, et reviennent à plusieurs reprises dans le jeu. Peut-être aurait-il été intéressant d'avoir un bestiaire légèrement plus fourni.

    Malgré tout, le jeu remplit parfaitement son office. On prend réellement beaucoup de plaisir à la parcourir. Il fourmille d'excellentes idées, et bénéficie de tout le savoir-faire de Nintendo. Pour un prix très honnête en comparaison des jeux de la concurrence, c'est un très bon investissement, quel que soit l'âge ou le niveau du joueur.

    Ma note :

    Note wii 4 5

  • Test flash : Donkey Kong Country Returns 3D (3DS)

    100-5595.jpgBonjour à tous,

    Cela faisait longtemps que j'avais fait un test flash. Puisque je viens juste de le finir, voilà mon test rapide de la version 3DS de Donkey Kong Country Returns.

    Tout d'abord, pour ceux qui ne connaîtraient pas, Donkey Kong Country est un jeu mythique de la Super Nintendo. A l'époque, le studio Rare avait ressuscité le personnage de Donkey Kong, est créant un jeu de plate-formes qui avait bluffé tout le monde par sa beauté. Le jeu avait eu droit à deux suites sur Super Nintendo, et des remakes sur Gameboy Color puis Gameboy Advance. A noter qu'il y avait eu également de très bonnes adaptations de ces jeux sur Gameboy, intitulées Donkey Kong Land. Pour l'anecdote, les cartouches étaient d'ailleurs jaunes banane. Voilà pour le contexte historique de la série. Comme son nom l'indique, Donkey Kong Country Returns est donc le retour de cette série mythique. La version 3D dont il est question ici est le remake de la version Wii du jeu, sortie en décembre 2010 chez nous.

    Ainsi, comme je l'ai dit précédemment, il s'agit d'un jeu de plate-formes en 2D, dans lequel on dirige Donkey Kong, qui peut parfois être assisté de Diddy Kong lorsque l'on trouve un tonneau DK dans le niveau. Le jeu est découpé en huit mondes, qui ont chacun leur identité (jungle, volcan, usine, plage...). Lorsque l'on allume le jeu, le choix nous est donné de jouer à la version originale du jeu, ou à la nouvelle version, adaptée à la 3DS. La nouvelle version est plus facile, même si le challenge reste tout de même assez relevé.

    Pour terminer un niveau, Donkey à trois coeurs à sa disposition (auxquels peuvent s'ajouter les trois coeurs de Diddy si l'on trouve un tonneau DK). Dans le niveau, différentes pièces de puzzle sont disséminées. Les retrouver toutes débloque des bonus (images, musiques...). De la même façon, il faut essayer de retrouver toutes les lettres du mot KONG dans chacun des niveaux pour terminer le jeu à 100 %. On peut également récupérer des ballons, qui donnent chacun une vie supplémentaire, des bananes (100 bananes donnent une vie), et des pièces. Les pièces servent à acheter différentes choses, comme des vies parfois bien utiles, auprès de Cranky Kong. Enfin, pour terminer le niveau, il fautr atteindre le tonneau / roulette à la fin du niveau.

    Le gameplay n'a rien de très original, mais a fait ses preuves. Donkey peut éliminer ses ennemis en sautant dessus, en effectuant une roulade, ou en leur jetant un tonneau. Il peut d'autre part s'accrocher aux lianes, sauter, et même planer sur de courtes distances grâce au jet pack de Diddy. Le rhinocéros fait également son apparition dans certains niveaux. Bien entendu, Donkey Kong répond au doigt et à l'oeil, et il n'y a rien à signaler de ce côté.

    Du point de vue des graphismes, ceux-ci sont très fins et agréables, avec des effets de lumière ou de fumée assez bluffant dans certains niveaux. De même, les musiques sont de qualité. On retrouve d'ailleurs de nombreuses reprises des excellents thèmes du Donkey Kong Country original. Avec ses huit mondes constitués chacun de sept niveaux et d'un boss à vaincre, le jeu vous tiendra en haleine un bon moment. Surtout si vous essayer de le finir à 100 %...

    Concernant la difficulté, attendez-vous à un challenge relevé. Certains niveaux demandent un timing parfait et ne laissent place à aucune imprécision. L'intégration du guide dans le jeu permet aux moins combattifs d'entre vous de passer tout de même sans encombres les niveaux les plus exigeants. Pour vous donner une idée, j'ai parfois perdu plus de trente vies sur certains niveaux particulièrement retors...

    Dernier point à évoquer, mais finalement le plus important : la construction des niveaux. Celle-ci est réellement impressionnante de maîtrise et d'inventivité. Les niveaux se suivent sans se ressembler, et certains passages fourmillent d'idées toutes plus géniales les unes que les autres. On joue par exemple par moments sur plusieurs plans (ce qui rend très bien avec l'effet 3D de la console). Certains niveaux sont en wagonnet (très exigeants au niveau du timing), ou en tonneau-fusée (les plus difficiles à mon sens).

    Parmi les grands moments du jeu, sans tout dévoiler, je citerai les niveaux en ombres chinoises, qui m'on beaucoup fait penser à l'excellent Limbo (peut-être un hommage...). Dans ces niveaux, seule la cravate rouge de Donkey ressort sur le noir. Je pourrais également citer ce niveau très stressant où l'écran est envahi d'une nuée d'araignées arrivant de la gauche...

    Bref, vous aurez compris que j'ai tout bonnement adoré ce jeu. Pour être très honnête, je pense même qu'il s'agit du meilleur jeu de plate-formes 2D sorti à ce jour. Il est long, difficile (sans être impossible), bourré d'idées géniales, beau, la jouabilité est parfaite... Que demander de plus ?

    Ma note :
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  • Test flash : Haunting Starring Polterguy (Megadrive)

    100-4930.jpgCette fois, j'ai décidé de vous parler d'un petit jeu Megadrive peu connu, que j'ai trouvé plutôt sympa et original. Il s'agit de "Haunting Starring Polterguy". Le scénario, très fortement inspiré du Beetlejuice de Tim Burton, est assez simple. Nous dirigeons donc Polterguy, un fantôme dont le rôle est de faire fuir une famille plutôt désagréable d'une maison. Pour cela, il va bien sûr falloir les effrayer par tous les moyens possibles et imaginables, jusqu'à ce que la peur ne les oblige à fuir la maison.

    Concrètement, le jeu est en 3D isométrique, et offre des graphismes plutôt jolis pour l'époque. Tous les objets et lieux de la maison sont parfaitement identifiables, et la demeure est plutôt vaste. Il n'y a pas vraiment de musique, mais l'ambiance est bien retranscrite grâce aux bruitages convainquants. La jouabilité ne pose pas de problème particulier. On peut donc dire que la réalisation est parfaitement à la hauteur.

    Concernant le gameplay, il est assez simple. Il faut traquer les membres de la famille dans les différentes pièces de la maison. Lorsque l'on en trouve un, il faut utiliser les objets de la pièce pour l'effrayer, jusqu'à ce qu'il ait tellement peur qu'il soit obligé de fuir en courant. Les actions permettant d'effrayer les habitants de la maison sont variées, et les animations qui les accompagnent sont amusantes, empêchant l'aspect potentiellement rébarbatif du jeu. Ensuite, l'idéal est de poursuivre l'habitant effrayé dans toutes les pièces de la maison où il se rend, jusqu'à ce qu'il craque et quitte la maison. La partie est gagnée lorsqu'on a réussi à faire fuir les quatre membres de la famille de leur domicile. La tâche n'est bien entendu pas aussi simple. Tout d'abord, les habitants ferment parfois certaines portes de la maison, nous empêchant de les suivre, ou condamnant une partie de la maison (on ne peut pas traverser les murs ou les portes fermées). D'autre part, Polterguy a besoin de slime pour effrayer les humains, ce qui se matérialise à l'écran par une barre verte en bas de l'écran. A chaque action effectuée, cette barre verte diminue. Lorsqu'elle est complètement consommée, Polterguy est automatiquement téléporté dans l'underworld, dans lequel il doit récupérer des gouttes de slime pour recharger la barre verte. Il ne pourra retourner dans la maison qu'une fois toutes les gouttes vertes récupérées. D'autre part, Polterguy est vulnérable dans l'underworld, et doit donc se méfier des diverses attaques dont il peut être victime. Ces attaques deviennent d'ailleurs de plus en plus insistantes à chaque nouvelle visite dans l'underworld, rendant la survie de plus en plus délicate. Sans être insurmontable, la difficulté est donc tout à fait correcte.

    Enfin, la durée de vie est honnête, d'autant plus qu'il existe quatre configurations de demeures différentes dans lesquelles il est possible de jouer. Cela allonge considérablement la durée de vie du jeu.

    En résumé, sans être incontournable, Hauting Starring Polterguy est un très bon jeu, qui a le mérite d'être original. Je vous le conseille fortement. Sa réalisation est excellente, et il vous fera passer un très bon moment.

    Ma note :

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  • Test flash : Spirit Camera - Le Mémoire Maudit (3DS)

    100-4758.jpgBonjour à tous.

    Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler d'un jeu sorti récemment sur la 3DS de Nintendo. Il s'agit de Spirit Camera, spin-off de la célèbre série de jeux Project Zero. Au passage, Project Zero 2 a été réédité sur Wii en même temps que la sortie de Spirit Camera.

    Je dois avouer que j'attendais ce jeu avec impatience pour plusieurs raisons. La première est que j'aime beaucoup les jeux "horrifiques", surtout lorsqu'ils sont bien faits. La deuxième est que le jeu est édité par Nintendo, ce qui est généralement un gage de qualité (quoi que puisse en dire certains...). Enfin, la troisième raison est que le jeu promettait d'exploiter au maximum la 3DS, et notamment ses différentes features, comme la réalité augmentée ou le gyroscope. Alors, mon attente a-t-elle été récompensée ? Je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps. La réponse est oui... et non. Je m'explique :

    Le jeu nous narre l'histoire d'un carnet maudit qui "emprisonne" les personnes qui le lisent. Dans la réalité, ce carnet est matérialisé par le livret RA inclus dans le jeu. On découvrira ainsi au fil du jeu qu'une certaine dame en noir se cache derrière ses disparitions. Notre rôle est bien sûr de tirer toute cette affaire au clair et de briser la malédiction. Même s'il est assez classique, le scénario est néanmoins sympathique et l'on a toujours envie de connaître la suite, jusqu'au dénouement final.

    Venons-en au gameplay, sur lequel repose toute l'originalité et tout l'intérêt du jeu. Avant d'aller plus loin, sachez que le livret RA est absolument indispensable pour jouer au jeu. Il est en effet impossible d'effectuer la moindre action sans ce dernier. Le jeu est donc divisé en petits chapitres à la fin desquels une sauvegarde automatique est effectuée, ainsi qu'un débriefing sur l'avancée de l'histoire. Ces chapitres s'organisent globalement toujours de la même manière. Il faut d'abord discuter avec Maya, une jeune femme prisonnière du carnet, qui apparaît dans notre environnement réel par le biais de l'écran de la 3DS. Après lui avoir parlé, il faut résoudre une énigme en rapport avec une ou plusieurs pages du carnet RA. Celles-ci jouent beaucoup sur l'effet de surprise et sont parfois impressionnantes, mais ne sont jamais très difficiles. Enfin, il faut parfois battre un spectre qui s'est matérialisé dans notre environnement, en le prenant en photo à certains moments précis. Ainsi, du fait de l'utilisation permanente de la réalité augmentée, il faut sans cesse utiliser la 3DS pour regarder autour de soi, ce qui oblige le joueur à être sans cesse en mouvement, à scruter en permanence son environnement. Ceci est la grande force du jeu, mais aussi sa principale limite. En effet, s'il est assez jouissif de se sentir vraiment immergé dans le jeu, l'utilisation de la RA a de nombreuses contraintes. En effet, il est impossible de faire une partie en s'installant tranquillement dans son canapé. De même, la RA nécessite une bonne luminosité. Il faut donc jouer près d'une lumière, ce qui casse un peu l'ambiance du jeu. Enfin, il faut bien sur avoir toujours le livret RA sous la main.

    Si l'on reste sur les points négatifs du jeu, il faut signaler sa très faible durée de vie. En effet, le mode histoire se termine en à peu près trois heures, ce qui peut paraître vraiment très court. La durée de vie est légèrement rallongée par un mode histoire un peu plus corsé que l'on débloque en finissant le jeu, ainsi que deux autres modes de jeu. Le premier consiste à prendre des photos de son environnement afin d'y débusquer les spectres. Rigolo deux minutes, guère plus. Le dernier mode de jeu consiste en de petites épreuves liées à certaines pages du livret RA. Sympa, mais pas transcendant.

    Ainsi, le jeu est loin d'être exempt de défauts : il est court, contraignant, et assez réprétitif dans l'ensemble. Pourtant, les sensations qu'il procure sont uniques et je dois avouer que j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à le finir. Malgré tout, je ne peux que vous conseiller de l'essayer, car l'expérience est assez étonnante. Enfin, il ne nous reste plus qu'à espérer qu'une suite corrige les défauts de ce jeu et en transcende le concept.

    Ma note :

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  • Test Flash : Kid Icarus Uprising (3DS)

    100-4708.jpgKid Icarus Uprising est le 3ème volet d'une série commencée sur NES et qui s'est poursuivie sur Gameboy au début des années 90. A l'époque, le jeu consistait en une sorte de jeu de plate-forme / action, que je décrirais comme une un Métroïd dans un univers mythologique. Les jeux, même s'ils sont méconnus des jeunes générations, ont eu leur heure de gloire et font partie des incontournables sur leurs consoles respectives. Il était donc étonnant qu'aucun nouveau jeu de la série n'ait vu le jour depuis 20 ans. Les différentes versions de Super Smash Bros ont permis à Pit, le héros de la série, de retrouver un peu le devant de la scène, avant son grand retour sur la nouvelle portable de Nintendo.

    Autant prévenir tout de suite les fans de la première heure, ce Kid Icarus n'a absolument rien à voir avec les deux précédents, mis à part les nombreux clins d'oeil distillés tout au long de l'aventure. Ici, il n'est plus question d'un jeu de plate-forme / action en 2D. Il n'est d'ailleurs pas aisé de classer le soft dans une catégorie précise. En fait, les niveaux sont divisés en deux parties. La première partie s'apparente à une phsa de shoot, me faisant beaucoup penser à Sin & Punishment sur Wii. Ces phases ne sont pas extrêmement originales, mais elles ont le mérite d'être ultra-funs, parfaitement maniables et vraiment grisantes. La deuxième partie du niveau, généralement nettement plus longue, se joue au sol. On dirige Pit de dos, comme dans un TPS, et l'on doit abattre tous les ennemis tout en progressant dans le niveau. Ces phases sont beaucoup plus originales, même si elles rebuteront beaucoup de joueurs dans un premier temps. En effet, la jouabilité est très particulière (sans être mauvaise, comme certains ont pu l'écrire), et nécessite un temps d'adptation certain. C'est lors de ces phases que chacun devra essayer les différentes possibilités de jouabilité offertes pour trouver celle qui lui convient le mieux. En ce qui me concerne, j'ai choisi de diriger Pit à l'aide du stick, et de l'orienter grâce à l'écran tactile, en utilisant l'extension du pouce servant de stylet. Cela permet de tenir la console à deux mains, contrairement au stylet classique. Enfin, chaque niveau se termine par un affrontement avec un boss, généralement impressionnant.

    Ce schéma classique se répète sur les premiers niveaux, mais la routine n'a pas le temps de s'installer, car de nombreuses surprises vous attendent et vous surprendront tout au long des niveaux (surtout à partir des niveaux 7-8). Je vais essayer de ne pas être trop dithyrambique, mais force est de constater que le jeu fourmille de petites idées géniales qui le rendent extrêmement attachant. Si l'on devait le résumer à l'extrême, je dirais qu'il s'agit d'un pur concentré de fun, comme j'en ai très rarement vu dans un jeu. Une autre particularité étonnante du jeu est ses dialogues. En effet, ceux-ci sont omniprésents durant l'action, ce qui peut se révéler un peu déstabilisant dans un premier temps. Les dialogues sont malheureusement en anglais et, dans le feu de l'action, on n'a pas vraiment le temps de prêter attention aux sous-titres. Néanmoins, si l'on s'attarde un moment sur les échanges verbaux entre Pit et les autres personnages (généralement Palutena ou Viridi), le jeu prend encore une nouvelle dimension. Les dialogues sont en effet exceptionnellement bons, variés et, surtout, très drôles. L'humour est ainsi un aspect important du jeu, qui n'hésite pas à se moquer gentiment des précédentes versions de Kid Icarus, ou qui n'hésite pas un donner un petit coup de coude complice au joueur en faisant référence à d'autres licences Nintendo. Certains délires sont même à mourir de rire.

    Si l'on s'attarde un peu sur l'aspect technique, les graphismes sont réellement très beaux, certains décors étant particulièrement magnifiques. Ma seule petite réserve concerne les mains de Pit, un peu trop carrées à mon goût. Mention spéciale à la musique, particulièrement riche, avec des orchestrations de très grande qualité. J'espère à ce propos que Nintendo Europe proposera la Bande Originale dans le Catalogue d'Etoiles, comme c'est le cas chez nos amis nippons.

    La difficulté, quant à elle, est parfaitement dosée. Et pour cause, c'est le joueur lui-même qui choisit en début de niveau la difficulté, en misant un certain nombre de ses coeurs. Bien sûr, plus la mise est importante, plus le niveau est difficile, mais plus on gagnera de coeurs en finissant le niveau sans mourir. Lorsque l'on meurt, on reprend le niveau au dernier checkpoint, mais avec une difficulté un peu moins élevée à chaque fois.

    Je ne vais pas détailler tous les aspects du jeu, mais sachez que l'un des aspects essentiels pour la réussite dans le jeu est la gestion des armes. Celles-ci sont particulièrement nombreuses, et se classent dans plusieurs catégories (les bâtons, les arcs, les massues, les épées, les griffes, les satellites...). Bien sûr, elles n'ont pas toutes les mêmes caractéristiques, certaines étant plus efficaces à distance, alors que d'autres sont plus efficaces au corps à corps. De même, certaines confèrent un bonus d'esquive, de dégâts ou autres...

    Si l'on parle de la longévité du jeu, sachez qu'il m'a fallu environ 9 heures pour finir le mode solo, ce qui me semble très honnête pour un jeu de ce style. Les 25 niveaux étant très diversifiés, on n'a pas le temps de s'ennuyer. De plus, lorsque l'on termine le jeu, le défi des boss apparaît, et les plus acharnés pourront s'amuser à compléter l'intégralité de la chasse aux trésors de Palutena, de la chasse aux trésors de Viridi, et de la chasse aux trésors d'Hadès. Bon courage... Enfin, certains passages dans les niveaux ne s'ouvrent que si l'on a choisi un certain niveau de difficulté. Il peut donc être intéressant de refaire ses niveaux avec une difficulté plus élevée.

    Et tout ça n'était que pour le mode solo... Bien sûr, Kid Icarus Uprising bénéficie également d'un mode multi qui a été particulièrement mis en avant dans les publicités. Ce mode, intitulé "Lumière vs ténèbres", est vraiment très bien fait et rallonge considérablement la durée de vie du jeu. Ainsi, deux équipes de trois joueurs s'affrontent dans des arènes variées. Le choix de l'arme est une fois de plus stratégiquement primordial, car l'action est particulièrement dense et intense. A tel point qu'elle est un peu confuse et difficile à suivre sur les premières parties. Mais c'est juste un coup à prendre, car on prend rapidement du plaisir à affronter les avatars des autres joueurs.

    Enfin, un petit mot sur le mode RA, qui permet de collecter des icarons et d'organiser des combats d'icarons grâce à des cartes collectionnables. Sachez qu'il en existe a priori environ 400. Un paquet de 6 est offert dans le jeu. On peut également en récupérer deux paquets contre 250 étoiles sur le site Nintendo. Le Nintendo Magazine de Mai-Juin 2012 est fourni avec un paquet de 6 cartes (le Promo Pack 1). Enfin, des paquets de 6 seront en vente prochainement grâce à un partenariat avec Panini.

    Voilà, j'ai fait un peu le tour du jeu, mais sachez qu'il existe encore plein de petites choses dont je n'ai pas parlé. Je vous assure que le jeu fourmille réellement de tout un tas d'idées toutes plus géniales les unes que les autres... Je ne peux donc que vous encourager à vous jeter dessus pour le découvrir.

    Ainsi, avec son bestiaire halluciné, son action effrénée, son humour omniprésent et son contenu incroyablement riche, Kid Icarus Uprising s'impose automatiquement comme un incontournable absolu de la 3DS. Vivement le prochain épisode...

    Ma note :

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  • Test Flash : The Simpsons The Arcade Game (PSN)

    Bonjour à tous,

    Cela faisait un petit moment que je n'avais rien posté. Il y a pas mal de jeux dont j'aimerais vous parler dans les semaines à venir, mais aujourd'hui j'ai décidé de vous parler d'un jeu téléchargeable sur le Playstation Store : The Simpsons The Arcade Game. J'attendais ce jeu avec impatience pour plusieurs raisons. La première est que je suis un grand amateur des Simpson. La deuxième est que j'étais totalement passé à côté de ce jeu dans les salles d'arcade à l'époque. Pour finir, l'idée d'un beat'em all déjanté dans l'univers de Matt Groening me faisait très envie. C'est donc heureux que je me suis jeté sur le Playstation store mercredi dernier, date de sortie du jeu.

    Une fois téléchargé et installé sur ma PS3, je me décide à lancer le jeu. Le menu est plutôt encourageant. Il est possible de jouer avec la version US du jeu, et de débloquer la version japonaise. Diverses options sont disponibles, notamment concernant le nombre de vies à notre disposition pour finir le jeu. Il y a même une catégorie "Bonus" à débloquer. Je me suis dit que les gars de Konami ne s'étaient pas fichus des joueurs. Je lance la partie, et dès les premières secondes, c'est la déception... Je m'explique. Tout d'abord, la fenêtre de jeu est considérablement réduite, à cause d'une décoration style "borne d'arcade" du tour de l'écran. Ensuite, les graphismes ont pris un bon coup de vieux et n'ont pas du tout été retouchés. Enfin, la jouabilité est simpliste : un bouton pour taper et un pour sauter. C'est tout.

    Passée cette déception, il faut bien admettre que la magie finit par opérer. Au final, les graphismes donnent un certain cachet au jeu et finissent par ne plus être un défaut. Même si le jeu est ultra-simpliste, il est réellement très fun, et c'est avec plaisir que l'on enchaîne les 8 niveaux, parfaitement dans l'esprit de la série. On traverse entre autres un plateau télé, une montagne, un rêve, un parc d'attractions, jusqu'à atteindre la centrale nucléaire et devoir affronter Smithers puis Burns. L'ensemble se boucle en 20-30 minutes, mais on y revient facilement, notamment pour essayer de le finir avec chacun des quatre personnages de la famille (seule Maggie n'est pas jouable). A noter également qu'il est possible de jouer à 4 simultanément.

    En bref, le jeu est finalement très sympathique et permet de passer un bon moment rétro, entre deux parties d'un autre jeu plus consistant. De plsu, débloquer tous les bonus (matériel promo...) offre un challenge assez intéressant.

    Enfin, le jeu est disponible pour 9,99 €, ou gratuitement si vous êtes inscrit au PSN+. A ce propos, j'ai profité de l'occasion pour me prendre un abonnement de 90 jours au PSN+, dans le but de prendre le jeu gratuitement (ainsi que Back To The Future The Game). Malheureusement, je n'avais pas vu que les jeux offerts n'étaient plus utilisables après expiration de l'abonnement. Si j'avais su...

    Ma note :

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  • Test Flash : Uncharted 3 (PS3)

    100-4672.jpgBonjour à tous.

    Comme je n'ai pas toujours le temps de faire des dossiers complets sur les jeux que j'aimerais vous présenter, j'ai décidé de faire de temps en temps des tests flash. Et c'est Uncharted 3 qui ouvre le bal...

    Tout d'abord, je dois avouer que je n'ai pas jouer aux précédents volets de la série. Je ne peux donc pas comparer celui-ci aux autres. Pour tout confesser, c'est même le tout premier jeu PS3 auquel je joue. Mieux vaut tard que jamais...

    Ainsi, le première chose qui saute aux yeux est la beauté du jeu. Les décors sont vraiment magnifiques, parfois plus beaux que nature. En revanche, j'apporte un tout petit bémol sur les têtes des personnages lors de certains gros plans. Mais c'est vraiment histoire de chipeauter...

    Concernant l'histoire, elle fait beaucoup penser à Indiana Jones et la dernière Croisade. Le jeu commence à Londres où, après une bagarre homérique, notre personnage, Nathan Drake, est laissé pour mort dans le caniveau aux côtés de son mentor. Commence alors un long flash-back qui nous permet de découvrir comment Nathan a rencontré son acolyte, et comment il est entré en possession de l'anneau qui semble attirer tant de convoitises. Sans révéler toute l'intrigue, sachez que les nombreux rebondissements vous nous amener à visiter de nombreux pays tels que la France ou la Syrie. Et bien entendu, il faudra se tirer chaque fois de situations a priori inextricables.

    Si l'on passe maintenant à la jouabilité, elle est relativement agréable. Le personnage répond bien aux commandes. Un peu trop bien même. Il est en effet possible de le faire escalader un mur les doigts dans le nez, comme un vrai singe, ce qui casse un peu le réalisme de l'ensemble. Autre petit bémol : certaines actions ne sont plus disponibles dans certaines zones du jeu. Ainsi, on ne peut pas dégainer son arme dans les endroits où les programmeurs n'ont pas prévu que l'on puisse le faire. De la même manière, on ne peut pas sauter ni courir à certains endroits. Cela concourre à donner une impression d'assistanat parfois désagréable. Cela est d'ailleurs renforcé par les actions à effectuer qui s'affichent à l'écran pendant toute la première moitié du jeu, tel un interminable tutorial.

    Pour rester dans les points négatifs, le jeu est beaucoup trop court à mon goût. A peine dix heures pour en faire le tour sans forcer. Mais le principal point négatif reste, à mes yeux, le cruel manque de liberté que l'on ressent en parcourant les magnifiques décors qui nous entourent. Ainsi, même en plein désert, on a l'impression de devoir suivre un couloir et de ne pouvoir aller où l'on veut. Cela est d'ailleurs particulièrement criant dans les passages en ville. Tout le décor est organisé de façon à ne laisser qu'un seul chemin disponible pour le joueur. Comme un long couloir semé d'embûches...

    Pour conclure, Uncharted 3 est un très bon jeu d'aventure, avec un scénario très hollywoodien, ce qui se retrouve d'ailleurs dans le découpage des scènes et les nombreuses cinématiques. En revanche, en tant que jeu à proprement parler, il souffre de certains défauts qui m'empêchent de le considérer comme incoutournable.

    Ma note :

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